Cette commune dépendait, à l’époque du Moyen Age, de la seigneurie de Bussy relevant avec elle des seigneurs d'Estavayer qui, sous l'Ancien Régime, fut rattachée au bailliage d'Estavayer, puis au district homonyme de 1798 à 1848. La paroisse existante de Morens est citée par Conon d’Estavayer en 1228. Elle comprenait Bussy (qui hérita du siège paroissial en 1869) et la chapelle de Morens (à l’époque l’église Saints-Ferréol-et-Ferjeux), principal lieu de culte de la région. Elle est située sur des fondations carolingiennes et du Xe siècle, a été réparée en 1560, remaniée en 1680 et agrandie en 1735.
Cette chapelle, située à l’extérieur du village, autrefois entourée de marais, est encore utilisée à ce jour pour des messes et des célébrations de baptêmes ou de mariages. Une association a vu le jour en 2015 afin de gérer les biens et l’entretien de celle-ci.
En 1950, la commune comptait 178 habitants contre 170 habitants à ce jour. L’évolution démographique de Morens est faible, voire inexistante, dû à sa proximité de l’aérodrome de Payerne qui, avec son cadastre du bruit, a empêché la commune de se développer durant ces dernières années. Dès 1929, environ 49 ha ont été cédés par des propriétaires privés à l'aérodrome militaire de Payerne.
La commune peut se targuer d’accueillir sur son territoire le musée de l’aviation militaire « Clin d’Ailes », inauguré par M. Claude Nicolier en 2003.
Morens a su évoluer positivement en acceptant de fusionner et en montrant qu’elle était prête à s’ouvrir aux autres.